La biodiversité : c’est la vie, d’où la difficulté de définir simplement ce mot nouveau popularisé dans les années 1980. La convention sur la diversité biologique (Rio, 1992, connue comme celle sur la Biodiversité) reconnaissait pour la première fois en terme de traité international que sa conservation est « un point qui concerne l’humanité entière » et qu’elle fait partie intégrante des processus de développement. Cet accord couvre toutes les ressources génétiques, les espèces et les écosystèmes.
Quelques-uns des nombreux points de cet accord aboutissent à des recommandations comme la conservation et la durabilité de la diversité biologique impliquant la nécessité d’une coopération technique et scientifique, la prise en compte par le public de cette richesse naturelle, etc. De telles recommandations nécessitent d’accroître à la fois la recherche et l’éducation dans ce domaine. L’éducation, car nous avons à modifier en profondeur le comportement humain lié à la dégradation rapide de la biodiversité ; les espèces disparaissent à une vitesse qui est de 500 à 1.000 fois supérieure aujourd’hui que dans le passé. Ceci fait suite aux modifications de l’habitat, à la surexploitation, à l’introduction d’espèces invasives, au fardeau correspondant à la nourriture humaine et aux changements climatiques. Selon le dernier rapport de l’ONU sur les Perspectives mondiales de la biodiversité (2010), l’objectif fixé en 2002 de réduire la perte de la biodiversité n’a pas été atteint cette année, proclamée Année internationale de la biodiversité !
Quelques-uns des points suivants seront particulièrement développés :
Combien d’espèces vivent aujourd’hui ? Diversité et unité des plantes à fleurs.
Comment se fait l’équilibre précis d’un écosystème ? Conséquences de l’introduction d’une espèce invasive ? Liens entre biodiversité et évolution. L’homme fait-il partie de la biodiversité ?
Quelques aspects de l’Evaluation des écosystèmes pour le millénaire et de ses recommandations.