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COMPRENDRE POUR VOTER : La Culture: QUI ? QUOI? COMMENT?

LA ROCHE SUR FORON - Cinéma Le Parc
Jeudi 06 mars 2014 20:00

Par: des membres de l'UP

Dans le cadre des prochaines élections municipales, l’Université Populaire du Pays Rochois propose un débat public aux différentes têtes de listes sur leur vision et la place de la culture dans notre ville de La Roche sur Foron.

 


DIAGNOSTIC


CULTUREL


DU


GENEVOIS FRANÇAIS


 

 

 














CDDRA du Genevois Français


Conseil Local de Développement


(Commission développement culturel et social)


 


 

 


 


 


 


 


Assemblée plenière du CLD du Genevois-Français – Septembre 2011


SOMMAIRE


-         AVANT PROPOS METHODOLOGIQUE                     p. 3 & 4


 

  1. 1.     Enquête auprès des communes

  2. 2.     Réflexion sur la culture

  3. 3.     Questionnaire


 

 

-         ETAT DES LIEUX                                                             p. 5 à 7

              Contexte Territorial

 

  1. 1.     Echelle extra-territorial

  2. 2.     Echelle intra-territorial


 

 

-         DIAGNISTIC PAR SECTEURS CULTURELES            p. 8

 

 

I-         CREATION                                                             p. 8 & 9

II-     DIFFUSION                                                   p. 10 à 12

III- VECU COLLECTIF                                      p. 13

IV-  SENSIBILISATION et FORMATION                 p. 14 & 15

V-      CONNAISSANCES SAVOIRS                     p. 16

      

 

 

-         AUTRE CONSTAT                                                            p. 17

 


VI-  BESOIN – PROJET – BUDGET                           p. 17

VII-          PLACE ET ROLE DE LA CULTURE             p. 18

 

 

-         LES ENJEUX                                                                      p. 19 & 21

                                                                                    

 


 


 


 



















 

 

 

 



DIAGNISTIC DU GENEVOIS FRANÇAIS.


 

 

 


AVANT PROPOS METHODOLOGIQUE


 

 

 

  1. 1.     ENQUETE AUPRES DES COMMUNES


 

La commission culture du CLD, soucieuse de connaître la réalité de l’action culturelle sur le territoire, pour dégager les enjeux porteurs d’une dynamique locale, a engagé une enquête qui a fait l’objet :

-          d’un questionnaire adressé à chacune des communes du CDDRA

et

-          d’entretiens avec des élus, des responsables et des acteurs culturels

 

Le diagnostic issu de cette enquête repose sur les réponses de 48 communes et de 2 communautés de communes regroupant à elle deux 33 communes (C.C. Faucigny – Glière et la C.C.du Pays de Gex) soit un total de 81 communes.

Il ne s’agit donc pas d’une enquête parfaitement exhaustive, mais elle représente néanmoins un état des lieux émanant de 70% des communes du CDDRA, les petites communes ayant très peu répondu.

Si l’on considère la population concernée par les réponses, cette enquête représente environ 85% des habitants des communes du CDDRA.

Ce chiffre donne donc à l’enquête une réelle consistance. Le diagnostic qui s’en dégage permet de présenter une photographie concrète de l’existant en matière de culture, de connaître les attentes des élus et la place et le rôle réservé la culture ; il permet en outre de mettre en évidence les enjeux considérés comme majeurs.

 

 

 

  1. 2.     REFLEXION SUR LA CULTURE


 

Une réflexion sur la culture (ce qu’elle est, son sens, sa place,...) a précédé le lancement de l’enquête, dont ressortent les points suivants :

 

-          La culture est à concevoir comme GLOBALE, UNIVERSELLE regroupant ainsi :

-          La création des œuvres ou réalisations libraires, artistiques, techniques,...

-          La diffusion des œuvres, produits, projets,...

-          Le vécu collectif des populations, inscrit dans une histoire, un patrimoine, des rites, des traditions, une identité, une identité...

-          Les connaissances notamment comme capacité d’ouverture  au monde, comme conscience d’être citoyen.

 

-          En ce sens, elle constitue un levier de cohésion sociale, d’expression d’une identité individuelle et collective, et de citoyenneté responsable ; elle est un moyen de rayonnement, d’attractivité, et de développement économique.

 

 

  1. 3.     STRUCTURE DU QUESTIONNAIRE


 

Le questionnaire était présenté comme suit :

 

1)          ETAT DES LIEUX DANS LES CINQ DOMAINES D’ACTIONS SUIVANTS :

 

-          La création

-          La diffusion

-          Le vécu collectif

-          La connaissance

-          La sensibilisation/Formation

 

 

Domaine à l’intérieur desquels on retrouve les huit types d’activités suivantes :

 

1-      Le cinéma et l’audiovisuel

2-      L’écrit, le livre, le multimédia

3-      Les arts plastiques

4-      Les loisirs créatifs et socio-culturels

5-      La musique et le chant

6-      Le théâtre, la danse, les arts de la rue

7-      Les savoirs faire

8-      Le patrimoine, les traditions

 

 

 

2)          QUESTIONS SUR LES MOYENS ET PROJETS CULTURELS :

 

-          Les Equipements existants (Note annexe)

-          Les Besoins

-          Les Projets

-          Le Budget

-          La place et le rôle de la culture

 

 

 

 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


ETAT DES LIEUX.


 


 


 


CONTEXTE TERRITORIAL :

 

 

Pour évaluer l’offre culturelle du Genevois Français telle qu’elle ressort de l’état des lieux établi après enquête, il y a lieu de la situer dans le contexte territorial à ses différents niveaux.

 

 

  1. 1.     L’ECHELLE EXTRA-TERRITORAILE


 

 

 

A-  L’échelle nationale

 

Dans le contexte de restriction budgétaire qui s’impose à l’Etat, les orientations du Ministère visent désormais à recentrer l’attribution de financements sur la production et la diffusion des œuvres plus populaires.

La DRAC(Direction Régionale des Affaires Culturelles) qui est chargée de l’application en Région de la politique culturelle nationale se concentre sur 3 axes :

-          L’aménagement culturel du territoire et l’élargissement des publics

-          L’éducation artistique et culturelle

-          L’économie culturelle

L’Etat peut attribuer des subventions aux établissements d’éducation artistique qui soutiennent la création et la diffusion culturelle. Il souhaite favoriser l’accès pour tous à la culture par des mesures telles que : "pass culture" pour les jeunes et "chèque culture" pour les familles.

Les financements de l’Etat sont orientés vers les équipements à très grand rayonnement.

 B-   L’échelle régionale

La Régionintervient, dans de nombreux champs culturels pour le financement d’actions ou d’équipements d’envergure régionale principalement dans les domaines suivants :

-          Projets culturels de territoire

-          Connaissance  et valorisation du patrimoine

-          Création et diffusion de spectacles vivants

-          Manifestations et festivals

Le conseil Régional Rhône-Alpes s’inscrit dans une démarche d’incitation à l’élaboration de politique de développement à l’échelle des territoires de projets : (CDDRA). Cette politique permet de favoriser l’émergence de projets culturels à l’échelle d’un territoire. Ce dispositif incite les territoires de projets à se doter d’une politique culturelle locale.

C-   L’échelle départementale

L’intervention des conseils généraux s’organise dans le domaine culturel autour de quelques priorités bien établies :

-          Les compétences légales : lecture publique, les archives départementales

-          La restauration et la valorisation du patrimoine, la gestion et le développement  des musés départementaux

-          La contribution à un développement culturel équilibré du territoire.

Le conseil général (Haute-Savoie) s’appui sur des associations culturelles pour un développement culturel territorial avec notamment des associations conventionnées comme l’office du tourisme  d’Animation de Bonneville,...

L’ODAC (Office Départementale de Développement de l’Action Culturelle) développe les actions contemporaines, les actions en lien avec les collèges... De plus soutient des projet communs avecla Suisse(au seins du comité régional Franco-Genevois et du Conseil du Léman)

Savoie-Biblo, bibliothèque départementale de prêt de Haute-Savoie et Savoie est un service des communes de moins de 15 000 habitants et APCI de moins de 20 000 habitants des deux départements pour les aider à créer et développer une bibliothèque de lecture publique sur leur territoire (prêt de livres, formations,...)

 

 

 

  1. 2.     L’ECHELLE INFRA-TERRITORIAL


 

 

A-  L’échelle intercommunale

 

Au niveau de l’intercommunalité, nous comptons neuf communautés de communes sur le territoire du CDDRA du Genevois Français dont, d’après l’enquête, deux seulement ont pris la compétence CULTURE, celle du Pays de Gex et celle du Faucigny – Glières.

 

 

B-   L’ECHELLE COMMUNALE

 

Sur le territoire du Genevois Français, seules les grandes communes parmi lesquelles Annemasse, Bellegarde, Bonneville, Ferney-Voltaire,La Roche-sur-Foron, Gex, Gaillard, Saint-Julien,... ont la capacité financière de s’engager dans une réelle politique culturelle répondant à des enjeux à long terme et des objectifs identiques.

La politique culturelle est liée à l’implication des élus locaux et à leur perception de la culture et de ses enjeux.

Au sein des communes rurales ou péri urbaines ayant moins de 2 000 habitants, la politique culturelle est assurée directement par le maire ou un de ses adjoints. A ce niveau, le volet culturel se résume souvent au versement de subventions et à la mise à disposition d’infrastructures en s’appuyant sur le dynamisme du tissu associatif.

 

Dans les villes de plus de 2 000 habitants, la politique culturelle dispose d’une délégation municipale spécifique. Le niveau des équipements dont dispose ses communes est plus conséquent et ses communes s’appuient sur un tissu associatif plus dense, et parfois très dynamique. La densité, la diversité du tissu associatif son dynamisme constituent un atout particulièrement important pour une offre culturelle diverse, originale et structurante.

 

 

 

 

 
















L’ETAT, LES COLLECTIVITES ET LA CULTURE,

Sur 10 Milliards d’argent public consacrés à la culture

3 Milliards viennent de l’ÉTAT

7 Milliards viennent des collectivités locales.

 

Entre 2004 et 2010, l’effort financier des Région en faveur de la culture a augmenté de
11 % (source ARF). En Rhône-Alpes la progression a été de 50 %.

Le contexte actuel de restriction budgétaire auquel s’ajoutent les effets dela Réformedes collectivités locales en matière de compétences, va sans doute contribuer à un resserrement des financements.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


DIAGNICSTIC PAR SECTEUR CULTURELS


 


I)                 LA CREATION :

 

1-                  CINEMA AUDIO-VISUEL

 

Cinéma

Le champ de la création cinématographique n’est pas présent sur le territoire. Par contre des actions ponctuelles (réalisation de courts métrages) sont réalisées par des associations ou des services Jeunesse des villes (Ferney-Voltaire,La Roche-sur-Foron, Bonneville)

 

L’audio-visuel

Plusieurs radios Locales existant sur le Territoire (Radio Perrine àla Roche-sur-Foron, Radio Plus dans le Chablais, Radio NRJ à Annemasse, NRJ réseau à Archamps, Europe 2 à Saint Julien)

 

 

 

2-                  L’ECRIT, LA LECTURE, LE LIVRE

 

L’écrit, la lecture public, le livre

Quelques auteurs sont connus (Michel Butor, Paul  Guichonnet) beaucoup d’autres existent qui produisent des romans, des contes, des récits historiques. Ces auteurs sont hélas, trop peu connus, de la population.

Des écrivains poètes sont nombreux et certains se sont regroupés dans des associations ou des cercles (Le cercle des Poètes àLa Roche-sur-Foron, les Evadés en Quotidien,...)

Les lectures publiques se font à Feigères,La Roche-sur-Foron, Pers-Jussy, Saint-Laurent, Cornier, Bonneville à l’initiative d’associations ou de Bibliothèques municipales.

 

Le Multimédia

La pratique du multimédia s’est fortement développée grâce aux collectivités et aux associations.

Des M.J.C par exemple donnent des cours pour aider à créer un blog, faire une retouche de photos numériques... Des associations (Université Populaire, le Scart à Be Bonneville) ouvrent des ateliers multimédia.

 

 

 

3-                  LES ARTS PLASTIQUES, LES LOISIRS CREATIFS

 

De nombreuses associations proposent ces activités créatives. Dans les arts plastiques, les loisirs créatifs on recense aussi bien le dessin, la sculpture sur bois, le bricolage que le patchwork,...

L’activité arts plastiques est une pratique prisée par la population ; même des petites communes proposent cette activité par le biais d’associations locales (Peillonnex, Fillinges, Feigères, Machilly, Vulbens,...) Des communes plus importantes (Annemasse, Ferney-Voltaire,La Roche-sur-Foron, Saint-Julien-en-Genevois, Gaillard,...) proposent un échantillon complet des différentes disciplines, des arts plastiques, créatifs ; Annemasse, Machilly organisent un festivall Laud Art, Bonneville et St-Julien un atelier création, Gaillard un atelier Beaux Art, Ferney-Voltaire propose des cours.

 

 

 

 

4-                  LA MUSIQUE ET LE CHANT 

 

La musique

On compte de nombreuses écoles de Musique qui ... rayonnent sur plusieurs communes (Gaillard, Feigères, Fillinges, Présilly, Cranves-Sales, Challex, Vulbens, Peillonex,La Roche-sur-Foron, Crozet, Communauté de commune du Faucigny Glières, St Pierre en Faucigny) ; on compte deux conservatoires (Annemasse et Ferney-Voltaire)

Un nombre important de Groupes de musique existent, qui organisent des concerts (chorales, associations, sociétés musicales,...) mais il apparaît que beaucoup de groupes de jeunes en particulier, doivent faire leurs répétitions dans des caves faute de salles appropriées mises à leur disposition.

 

 

Le chant

On compte quasiment partout une chorale ; on vérifie le fort engagement qui existe pour le chant choral qui s’explique par son caractère fédératif et intergénérationnel, générateur de lien social.

 

 

 

5-                  THEATRE, DANSE, ART DE LA RUE, CIRQUE

 

Théâtre

Il existe un nombre important de troupes de théâtre (Vulbens, Crozet, St Julien, Annemasse, Boëge, Fillinges, Machilly, Feigères,La Roche-sur-Foron) dont deux troupes professionnels (Bonneville et Ferney-Voltaire). Les MJC sont très actives des ce domaine.

 

Danse

Des associations, essentiellement, proposent différentes danses (MJC, Vulbens, Gaillard, Cessy, La Roche sur Foron, Bonneville)

Challex propose des cours de danse, Gaillard possède un conservatoire de danse.

 

Art de la rue et du cirque

Ces disciplines ne sont pas nombreuses et très concentrées sur Annemasse et
Ferney-Voltaire. Ferney-Voltaire offre un Festival des arts de la rue et du cirque, Feigères propose une école de cirque, Cessy offre de la jonglerie...

 

 
















La création est bien présente sur le territoire du Genevois-Français où l’on recense en effet de nombreuses initiatives. Mais, là se vérifient des inégalités entre les communes liées au manque de moyens humains et financiers.

A remarquer l’importance des associations dans la dynamique créative.

A remarquer également l’insuffisance d’initiatives créatives chez et pour les jeunes dans les activités qui leurs conviennent (multimédias, musique, audio-visuel).

A noter enfin, le manque d’information sur l’offre multiple et dispersée éxistante.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

II)             LA DIFFUSION :

 

1-                  CINEMA – AUDIO-VISUEL

 

Le cinéma

Des équipements cinématographiques existent sur le Genevois-Français dans les principales communes : Annemasse, Ferney-Voltaire, Bellegarde,La Roche-sur-Foron, Archamps, St-Julien, Fillinges, Boëge. On note deux festivals du cinéma, à Annemasse et à Ferney-Voltaire, des projections ponctuelles en mairie de Feigères, un cinébus à Vulbens, Machilly, Valleiry, Savigny, des projections en plein air à Cranves-Sales, Thoiry, Machilly.

Le cinéma de Bonneville "Le Marignan" vient de fermer.

 

L’audiovisuel

Il a été fait écho dans la partie "création" des différentes radios locales.

 

 

2-                  ECRIT, LECTURE PUBLIC, LIVRE, MULTIMEDIA

 

 

L’écrit, la lecture, le livre

Sur le territoire, on trouve quasiment partout des bibliothèques. Elles présentent différents niveaux d’équipements ; le classement que fait SAVOIE BIBLIO, organisme du Conseil Général, permet de mieux comprendre comment se présente l’éventail de bibliothèque, dans la partie du Genevois Français

Leur fréquentation, liée à la taille de l’équipement et de la commune est relativement positive.

 

 

Voici un exemple de classification qui détermine des conditions  de fonctionnement des différentes bibliothèques.

 

Nous trouvons principalement des bibliothèques de rang 3 qui sont gérées pas des bénévoles qualifiés. Pour exemples la bibliothèque d’Etaux compte 348 adhérents (155 jeunes de moins de 18 ans et 104 issus des communes voisines), elle est gérée par 12 bénévoles.

NB :La Roche-sur-Foron commune de plus de 11 000 habitants n’a pas de bibliothèque de rang 3 (simples prêts de livre), mais cette commune a un projet de médiathèque.

On trouve aussi des bibliothèques de rang 2 (Obligation d’avoir un salarié qualifié et un local de 50m² minimum). On a une bibliothèque de rang 1, àla Communautéde Communes Faucigny-Glières, obligation d’avoir plusieurs salariés et un locale de minimum 100 m². Pour exemple 1 400 personne sont membre de la bibliothèque – médiathèque  de la communauté de Communes Faucigny-Glières.

 

La bibliothèque est souvent le premier acteur social et culturel de la commune.

 

• Elle doit s’ouvrir vers de nouveaux publics en travaillant en partenariat avec les associations socio-culturelles comme les structures petite enfance, les maisons de retraites, établissements pénitentiaires.

 

• Elle doit se diversifier vers d’autre supports.

 

• Il faut favoriser la mise en réseau

Il existe un réseau formel entre les différentes bibliothèques, médiathèque (Genevois – biblio réseau issu de l’ancien CDRA). A noter également le fonctionnement en réseau du CENTRE DU LIVRE D’ARTISTES de Lucinges qui travaille, non seulement avec les bibliothèques, mais aussi avec Ferney-Voltaire et l’espace Rousseau ainsi qu’avec GENEVE.

A noter encore le réseau litercommunal des 6 bibliothèque de la Vallée verte.

A noter enfin que les bibliothèques d’Annemasse, Arenthon, Bonne, Ambilly, Eteaux, Gaillard,La Roche-sur-Foron, Saint-Julien-en-Genevois, Ville-la-Grand accueillent les auteurs de "LETTRES FRONTIRES" – (Association transfrontalière dont le but est d’initier et développer les échanges littéraires.)

Ces échanges, cet accueil se font aussi avec les LIBRAIRIE PREFACES (Bonneville), LIBRAIRIE CENTRAL (Ferney-Voltaire), L’ARCHIPEL DES MOTS (GEX) etla LIBRAIRIEMAJUSCULE(Annemasse).

 

Il serait bien de mettre en place un réseau formel et reconnu entre toutes les bibliothèques (par exemples en créant un portail d’accès des bibliothèques du territoire : information diverses, horaires, circuit prêt de livres en gros caractère ou brialle,...)

 

• Il faut renforcer le volet professionnalisation

Un travail de concertation doit être mené avec Savoie Biblio. Par exemple un travail important devrait être entrepris en direction des bénévoles.

 

Multimédia

Au niveau de la pratique du Multimédia, elle s’est développée à travers la création de lieux d’accès internet. Par exemplela Communautéde Communes Faucigny Glières propose à tous ses habitants un lieu dédié aux TIC et à internet pour surfer sur le net, s’adonner à des jeux en réseau...

Par contre, on se rend compte que les petites communes n’ont  pas les moyens humains et financiers pour proposer ce genre de pratique.

 

 

3-                  LES ARTS PLASTIQUES, LES LOISIRS CRATIFS

 

 

Il existe plusieurs lieux de diffusion de cet art, les expositions sont essentiellement des expositions temporaires (Peillonex, C.C. Bonneville Glières, Annemasse, Ferney-Voltaire, St-Julien, Fillinges, Feigères, Gaillard, Machilly, St-Pierre, Viry, St Genis-Pouilly, Cessy, Valeiry, C.C. Gex, Cranves-Sales, Vulbens, chevrier, Dingy en Vuache)

 

On recense deux niveaux d’équipements :

Des salles plus adaptées pour ce genre d’expositions comme l’Agora à Bonneville, le Château de l’Echelle àla Roche-sur-Foron,la MJCde St Julien, les équipements de Gaillard, ainsi qu’à Annemasse, Ferney-Voltaire, Gex, Bellegarde.

Des salles dont la première vocation n’est pas en premier lieu une salle d’exposition. Pour exemple des bibliothèques, salles des fêtes,...

 

 

4-                  LA MUSIQUE, LE CHANT (pas pris en compte les fanfares et batteries)

 

 

En terme de diffusion, l’offre musicale proposée à l’échelle du territoire est très diversifiée et complémentaire (métal, jazz, chanson française, rock, pop, country).

 

Au niveau de la programmation

La programmation s’articule autour de plusieurs équipements. On dispose de salles spécialisées (Annemasse, Ferney-Voltaire) vers des salles moins spécifiques.

 

Au niveau de l’évènementiel

On trouve de nombreux festivals gratuits d’envergure départementale et régionale comme le festival de Jazz à Bonneville et Bluegrass à la Roche sur Foron, Jams à St-Julien, Musique à Chezery ; ces festivals ont lieu en extérieur et en période estivale.

On trouve aussi de la diffusion de musique lors de petits concerts qui sont organisés soit par les municipalités soit par des associations (offre plus intimiste) (Petit Bornant, Chezery, Crozet, Cessy,...)

Il n’existe apparemment aucune structure privée de produit et diffusion musicale sur le territoire du CDDRA du Genevois-Français.

 

Au niveau du chant et plus particulièrement des chorales, elles répètent surtout des les salles communales. Peu de chorales organisent des concerts ouverts au grand public.

 

Un potentiel

Le paysage musical est riche, diversifié, un travail de coordination est amorcé. Pour exemple pour la préparation des deux festivals du Faucigny les différents organisateurs échangent sur les grilles de programmation des concerts.

Il parait cependant nécessaire d’impulser une réflexion autour d’une programmation musicale concertée à l’échelle du territoire.

La logistique de programmation musicale mixte doit être encouragée à l’échelle du territoire afin de favoriser les rencontres entre les pratiques amateurs et les artistes professionnels dans l’ensemble des disciplines... (Classique, musiques actuelles,...)

 

 

5-                  LE THEATRE, LA DANSE, LES ARTS DE LA RUE ET DU CIRQUE

 

De nombreuses salles existent qui permettent d’accueillir ces arts. Elles sont cependant plus ou moins adaptées et insuffisamment nombreuses.

 

Différents organisateurs de spectacles essayent de développer les spectacles essayant de développer les spectacles hors les murs.

On essaye de rapprocher la culture du citoyen. Le développement des opérations hors les murs (expositions itinérantes, investissement de l’espace public,...) permettrait de renouveler et d’élargir le public difficilement captif.

 
















Le territoire est assez bien couvert en matière de diffusion. Des pôles importants existent : Bonneville avec l’Agora et le Scart à bé, Annemasse (Château Rouge), Ferney Voltaire et Gaillard.

Des pôles secondaires sont recensés sur la Roche sur Foron avec son cinéma du parc et ses différentes salles qui permettent de compléter l’offre de diffusion culturelle, St-Julien,
Vulbens-Vuache,...

Au niveau de la diffusion des œuvres, le problème du coût de fonctionnement des gros équipements et des structures se pose de plus en plus.

Pour les "petites communes" qui sont moins bien couvertes en matière d’offre culturelle, il faut favoriser la diffusion de la culture itinérante.

Exemple : l’action qui a été initiée par le CDDRA du Chablais qui s’intitule "les chemins de Traverse" favorise la diffusion de spectacles itinérants.

 

Il faut sans doute favoriser la mise en réseaux et la professionnalisation des acteurs culturels.

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

III)         LE VECU COLLECTIF (patrimoine, territoire, coutume,...)

 

En matière d’action PATRIMOINE, beaucoup d’initiatives existent, y compris dans des petites communes (Crozet, Machilly, Cornier, Pers-Jussy, Reignier, Peillonex, Chanfronier, Challex, Chezery, Chanfronier, Fillinges, Petit-Bornand, Viry,...), soit à l’initiative soit de la collectivité, soit d’une association.

 

Des communes plus importantes organisent une programmation pour les journées du patrimoines (La Roche-sur-Foron, C.C. Gex, Viry,...)

D’autres se sont données des équipements ad hoc (Maison du souvenir de Gaillard, PAYSALP à Viuz en Sallaz) ; d’autres enfin proposent des visites guidées de la commune (Crozet,La Roche-sur-Foron, Peillonex) ou des visites de sites particuliers (C.C. Gex : le Fort de l’Ecluse,La Roche-sur-Foron :la Tourdes Comtes de Genève, Bonneville : Le Château. Des associations font, dans ce domaine, une action remarquable : Paysalp à Viuz en Sallaz) par exemple avec l’ECOMUSEE.

On peut citer encore comme pratiques : les cours en patois de Reignier ou le Festival dela Soupede la Roche sur Foron qui rassemble à l’automne plus de 1000 personnes ; belle démonstration d’Interculturalité.

Nous pouvons mentionner les groupes folkloriques, l’ensemble baroque (Ferney) et les actions ponctuelles proposées par les MJC, les Université Populaires ou les groupes spécifiques.  (Glob Art – Clin d’œil àLa Roche-sur-Foron)

 

 




















            Ce domaine de VECU COLLECTIF est relativement bien couvert à travers des pratiques  diversifiées et de qualité.

Pour autant, on constate là comme ailleurs, des inégalités entre communes, en fonction de leur patrimoine, de leur s moyens, de la vitalité de la vie associative locale.

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IV)         LA SENSIBILISATION ET LA FORMATION

 

1-      LE CINEMA ET L’AUDIOVISUEL

 

 

Dans le cadre de ce champ culturel, il y a peu d’actions en direction des jeunes. Des actions ponctuelles existent cependant qui sont mises en place par certains services jeunesses, des établissements scolaires ont des associations.

Le lycée François de Bise de Bonneville qui est un lycée professionnel hôtelier a réalisé cette année in cours métrage d’animation sur le thème de la citoyenneté.

Au niveau du volet de la formation, le lycée G. Fichet de Bonneville a mis en place une option cinéma. Il serait bien à terme de favoriser ce mode d’expression pour les jeunes.

Il faudrait sans doute développer ce volet de la sensibilisation au cinéma et à l’audiovisuel car les jeunes sont réceptifs à cette forme d’art.

 

2-      L’ECRIT, LA LECTURE PUBLIC, LE LIVRE ET LE, MULTIMEDIA

 

L’écrit, la lecture public et le livre

Un important travail est réalisé par les bibliothèques pour sensibiliser dès le plus jeune âge les personnes aux livres.

Des bibliothèques travaillent par exemple en concertation avec les crèches et les relais d’assistantes maternelles pour sensibiliser les moins de 3 ans à la lecture. Les animations se déroulent en deux temps, les enfants  avec leurs accompagnatrices choisissent des livres qui seront emmenés et dans un deuxième temps une personne de la bibliothèque lit aux enfants le livre.

Quasiment toutes les bibliothèques du territoire travaillent avec les écoles, de la maternelle à l’école primaire et au collège en favorisant du prêt des livres. De nombreux établissements scolaires ont une bibliothèque intra muros. Le lien entre l’éducation et le livre a toujours été bien couvert. Par exemple, des élèves de 6ème et de 5ème du Collège de Saint Pierre en Faucigny ont participé au Festival de littérature Jeunesse d’Annemasse et on rencontré un auteur.

 

Le multimédia

Au niveau du multimédia, les enfants peuvent avoir accès assez facilement à l’outil informatique et au multimédia au sein des établissements scolaires. Des séances de formation à l’outil informatique sont dispensées aux enfants. Au niveau de l’ADSL, le territoire est de plus en plus dégroupé par les différents opérateurs internet, ce qui permet un meilleur accès au multimédia.

A noter, les formation au Multimédia données à Bonneville.

 

3-      LES ARTS PLASTIQUES, LES LOISIRS CREATIFS

 

La sensibilisation à cette forme d’art, se fait essentiellement dans le cadre du cursus scolaire. Depuis l’école maternelle jusqu’au lycée, les élèves pratiquent l’art plastique créatif.

Il n’y a pas de formation spécifique dans ce domaine.

Pour exemple au collège des Allobroges à la Roche-sur-Foron, les élèves de 3ème ont rencontré et échangé avec des artistes en résidence.

D’autres initiatives existent pour un public plus large :

 

-          Bonneville a créé un Atelier création art plastique, les MJC de St-Julien, dela Roche-sur-Foron, de Viry, de Vulbens-Vuache, Annemasse, également.

-          Annemasse possède une Ecole des beaux arts, Gaillard aussi.

 

 

 

 

 

4-      LA MUSIQUE ET LE CHANT (pas pris en compte les batteries fanfares)

 

Au niveau de la musique et du chant, les établissements scolaires mènent de nombreuses actions pour sensibiliser les jeunes sur le volet de la musique et du chant.

De nombreux collèges ont développé l’activité chant en créant des ateliers chorale.

Bonneville offre une formation musicale et des conférences de découverte musicale.

 

5-      LE THEATRE, LA DANSE, LES ARTS DE LA RUE ET DU CIRQUE

 

Dans le cadre du tiers temps pédagogique (que sensibilise les enfants dès les premières années scolaires au monde des arts vivants) de nombreux spectacles sont proposés.

Côté communes, des initiatives intéressantes existent : citons les festivals de théâtre d’Annemasse, dela Roche-sur-Foron, et de Ferney –Voltaire, l’Ecole de cirque de Feigère, les cours de Théâtre de Challex, les Conservatoire de danse de Gaillard, l’Ecole de danse de Vulbens-Vuache, les cours de Théâtre et de Musique de Ferney-Voltaire,...

 

 
















• La culture trouve sa place au sein du  programme scolaire. Certaine communes et établissements scolaires, permettent aux élèves de la maternelle au lycée d’accéder à la culture et en faire l’une des principales actions pédagogiques. L’élève suit un parcours aussi bien culturel qu’artistique durant sa scolarité.

Le conseil général dela Haute-Savoie, dans le cadre des chemins de la culture, favorise la rencontre entre la culture et l’éducation.

Mais il y a ses disparités importantes entre les communes.

Manque de moyens humains et financiers, certains élèves étant, de ce fait, moins sensibilisés à la culture que d’autres.

 

• Il serait intéressant de recenser précisément les initiatives et les formations mise en place par les établissements scolaires, et les initiatives prises dans ce domaine par les communes.

Ce constat d’inégalité pose, à l’évidence, le problème de l’Intercommunalité.

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V)             LES CONNAISSANCES, LES SAVOIRS

 

Outre les actions de sensibilisation, de formation, d’information, aux différentes disciplines littéraires et artistiques, grâce aux conservatoires, écoles de musique, de théâtre ou de danse, aux cours de formation au multimédia, grâce également aux causeries, conférences ou autres formes d’initiation, très peu d’initiatives existent qui permettent notamment aux enfants, aux jeunes de s’ouvrir au monde, aux peuples, aux cultures, qui leur donnent les repères essentiel à leur structuration comme Homme, responsable, citoyen, acteur.

Cette conception de la culture, comme moyen de formation, d’autonomisation et d’apprentissage responsable des enfants, des adolescents notamment, semble essentielle dans un projet de développement. L’adolescence est particulièrement à prendre en considération parce que c’est un âge d’aspiration à la pleine existence, et c’est en même temps le maillon faible de la société. Chaque adolescent doit devenir citoyen. Mais la citoyenneté est une pratique, une culture qui suppose un apprentissage.

Quelques projets existent dans ce domaine : Gaillard souhaite organiser des échanges culturels avec d’autres pays : les échanges interculturels sont formateurs, interrogateurs, structurants. Feigères propose des activités éducatives Jeunes.

La Roche-sur-Foron propose aux écoles un "parcours culturel", projet porté, sans différentes formes, par plusieurs associations.

Les communes qui ont mis en place, un Conseil Municipal Enfants, un Conseil Municipal Jeunes, à condition que se soit véritablement des écoles de civisme, participent de cette démarche cultuelle.

Des associations sont porteuses de projets : Exemple : l’Université Populaire propose aux Municipalités et aux Ecoles le projet : "Repères" qui consiste à permettre aux enfants de se situer sur leur territoire, de connaître leur culture et les cultures locales, de comprendre ce que sont les Institutions. Les communes de Bonneville, d’Annemasse, de La Roche sur Foron, de la communauté de communes du Genevois sont autant de partenaires de ce projet.

Cette démarche culturelle de repérage, d’identification, de pratiques citoyennes correspond à l’acquisition de connaissances de savoirs de base, essentiels à la construction de jeunes et d’adultes qui apprennent à savoir qui ils sont, où ils sont et ce qu’ils ont à faire.

La même association propose également un savoir de base que représentent "les ATELIERS SOCIO-LINGUISTIQUES", avec, en particulier, un apprentissage de la langue française et les fondamentaux de la culture française, notamment pour les gens en provenance d’autres Pays.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AUTRE CONSTAT


 

 

I)                  BESOINS – PROJETS – BUDJET

 

 

Le besoin d’équipement est largement exprimé par les communes :

 

1)      Des salles pour les petites et moyennes communes

2)      Des équipements spécifiques pour les plus grandes communes que représente l’éventail suivant :

-          Maison des cultures

-          Maisons des arts

-          Conservatoire dela Musiqueet de la danse

-          Ecole de Musique

-          Ecole d’enseignement Dramatique

-          Ecole de théâtre pour les enfants

-          Cité de la connaissance

-          Médiathèques

-          Espace culturel.

 

Les projets :

 

1)      Médiathèque (St-Julien, Ferney-Voltaire, La roche-sur-Foron, Etaux, St Pierre en Faucigny.)

2)      Espace Culturel (La roche-sur-Foron)

3)      Echange Culturel avec d’autre pays (Gaillard)

4)      Formations Culturelles (Ferney-Voltaire, Gaillard, Annemasse).

 

Les budgets :

 

L’inégalité dans la part budgétaire consacré à la culture entre le commune du Genvois-Français. Ne témoigne-t-telle pas d’un déséquilibre lié à la place différente donnée à la culture dans l’action publique ? (Le budget culturel des 20 communes qui l’affichent, se situe dans une fourchette de 1% à 14%). N’est ce pas un appel à une réflexion ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

II)              PLACE ET ROLE DONNEE E LA CULTURE

 

 

            Quelle politique culturelle est développée sur le territoire ?

 

Les remarques, commentaires enregistrés et les constats faits à cet égard, mettent en évidence quelques points majeurs :

 

1-      La culture est très largement perçue à travers la DIFFUSION des œuvres et l’accès aux arts ; cela se traduit essentiellement par une politique de l’offre qui peut être diversifiée et de qualité, mais insuffisamment connue.

Cette politique de l’offre, liée à l’existence d’équipements adaptés, est largement            considérée comme le vecteur essentiel de la démocratisation de la culture.

 

2-      A l’inverse, la culture, au sens de la CREATION, c’est à dire comme un facteur d’émancipation individuelle et collective, permettant l’expression culturelle des habitants, des jeunes en particulier, est globalement insuffisante. Ceci implique des moyens, des dispositifs, des projets facilitant le droit de chacun à s’exprimer, créer et diffuser ses propres créations. Cette démarche culturelle est trop souvent réservée aux associations qui font dans ce domaine, un travail remarquable, mais souvent avec des moyens limités.

 

3-      Une demande importante d’équipements se manifeste. Cette demande va dans le sens de la culture comprise principalement comme diversification de l’offre artistique et aussi comme outil de promotion d’image de la ville.

Non pas que ne soit pas nécessaire, mais à condition que cette forme d’actions s’inscrive dans une démarche globale qui suppose :

-          D’être ouvert aux formes d’expression des individus, des groupes, des associations.

-          Que soient pris réellement en compte – dans les projets d’équipements – les publics, les spécificités géographiques et politiques, et l’implication des populations

-          Qu’au regard d’une gestion territoriale cohérente, financièrement, politiquement, on s’interroge sur l’opportunité de la dimension intercommunale des projets.

 

4-      Les associations jouent un rôle déterminent au plan culturel : la diversité, l’innovation, l’originalité des actions et des projets et leur proximité avec les populations sont des atouts importants.

Leur place mériterait d’être repensée da