Une société pacifiée
Qu’est-ce qui prouve que la violence a globalement beaucoup reculé et comment expliquer que la société se soit pacifiée au cours des derniers siècles ?
Le suivi de l’actualité locale (celle que l’on découvre sur le quotidien Le Dauphiné par ex.), ou nationale et internationale (celle dont on prend par exemple connaissance à la grand-messe télévisée tous les soirs) ou encore de l’actualité politique… ce suivi conduit inévitablement à la conclusion suivante : nous vivons dans un monde marqué par la violence et dans une société où la violence s’accroît.
Plus grave : aucun espace ne semble désormais à l’abri : ni l’école, ni la famille, ni les transports en commun, ni les stades, ni l’Assemblée Nationale, ni même l’hôpital…
Faut-il dès lors s’étonner de ces chiffres : pour 84 % des Français, la délinquance progresse et 17,1 % des plus de 14 ans disent qu’il leur arrive de « se sentir parfois en insécurité au domicile » ?
Or – et ce n’est pas une opinion mais une réalité historique qui ne fait pas débat - la société française (comme d’autres qui lui ressemblent) est, dans l’ensemble, infiniment moins violente qu’elle ne l’était, il y a 20 ans, qu’il y a un siècle ou qu’elle ne l’était au Moyen Âge.
Ainsi, la probabilité de mourir par homicide a été divisée par 40 ou 50 depuis 400 ans et elle a été divisée par 2 depuis 2000.
Ce double constat conduit à s’interroger sur la nature de la violence et sur son lien complexe avec la délinquance. Il pose, selon nous, trois séries de questions. Chacune fera l’objet d’une conférence.
Participation :
3€ si adhérent et 5€ si non adhérent
15€ pour les 6 conférences « Violences et délinquances » et « La dictature de l’urgence » si adhérent