TOUT CE QUI ÉTAIT DIRECTEMENT VÉCU EST DEVENU SIMPLE REPRÉSENTATION.
Depuis 2001, le travail de Didier Rittener s’appuie sur un répertoire d’images prélevées sans souci de hiérarchie, de généalogie, ni de chronologie dans la culture populaire et savante (presse, publicité, histoire de l’art...). Ses « emprunts » sont d’abord passés au filtre du dessin noir et blanc, et susceptibles de toutes les manipulations possibles : déformation, collage, effacements partiels etc. Ce corpus, intitulé « Libre de droits », réunit aujourd’hui environ 400 dessins, qui chacun peut ensuite être transféré sur différents supports – sculpture, dessin mural, papier peint etc.(...)
Les allers-retours d’une figuration à l’autre d’après des motifs communs sont au cœur du travail de Didier Rittener et se poursuivent en ricochets dans l’exposition d’été avec deux nouveaux muraux, dérivés aussi de formes géométriques de Malevitch, qui seront produits pour l’exposition et à l’échelle de l’architecture. Le premier, dans la véranda, et au cours de l’été sera réalisée une autre œuvre murale de très grande dimension sur la façade Nord de la Villa du Parc.