Les révélations sur le programme de surveillance globale de la National Security Agency (NSA) américaine marqueront probablement l’histoire comme étant un moment majeur de rupture de confiance vis-à-vis des outils et du monde numériques. Face à cette situation, il semble qu’il n’y ait qu’une réponse binaire : soit le « tout sécuritaire », soit le « laissons faire et advienne que pourra ». Jean-Henry MORIN, professeur associé à l’Université de Genève, spécialiste international des politiques numériques et de la sécurité des systèmes d’information, viendra nous présenter une autre voie, une nouvelle forme de responsabilité participative : la « responsabilité numérique ».