La fourchette et la plume font souvent bon ménage et la littérature regorge de textes qui décrivent des plats, mettent en scène des repas, proposent des recettes, des conseils de cuisine, ou évoquent la sensation du goût. Et, de ces textes succulents, comme de la tasse de thé de Proust, surgissent les saveurs d’une époque, l’évocation des sensibilités, et la mémoire des sensations : « Dis-moi ce que tu manges et je te dirai ce que tu es. » (Brillat-Savarin).