Faut-il craindre les pesticides ? Oui, en particulier pour les femmes enceintes, les enfants et les agriculteurs. Lymphome, maladie de Parkinson, cancer de la prostate, malformations fœtales… sont souvent liés à l’usage croissant des produits phytosanitaires. Les perturbateurs endocriniens sont partout : l’air, l’eau, la nourriture, les produits manufacturés… Ils affectent le fonctionnement du système hormonal d’un individu et ont une incidence sur le développement cérébral et les organes sexuels. Le distilbène, par exemple, donné aux femmes risquant une fausse couche, a eu des effets secondaires désastreux sur les femmes et leur descendance (malformations génitales, prématurité, infirmité motrice cérébrale…). Poursuivre la recherche fondamentale, changer les modes de culture, informer et se prémunir des lobbys est un défi majeur pour les décennies à venir.