Comment la qualification des crimes de Barbie en crimes contre l’humanité a-t-elle été possible ? il n’y a eu ni arguties juridiques, ni procédures illégales. Au contraire, le strict respect des lois, la volonté déterminée des magistrats de respecter scrupuleusement tous les droits de l’accusé ont été la règle absolue tout au long du procès et, auparavant, de son instruction.
Jean Olivier VIOUT explique le choix du lieu du procès, à savoir la salle des pas perdus de la Cour d’Assises de Lyon. Salle qu’il a fallu aménager pour recevoir les avocats des 113 parties civiles, la presse française et étrangère, mais aussi les citoyens.
Le procès commence le 11 mai 1987 sous la présidence d’André Versini, assisté de deux assesseurs.
Pierre Truche procureur général, assisté de Jean Olivier VIOUT. Jacques Vergès est le défenseur de Barbie.
Au troisième jour du procès, Barbie après avoir lu un court texte où il affirme avoir été enlevé illégalement et que ce procès est donc illégal, déclare ne plus vouloir assister à son procès. Comme la loi l’y autorise, Barbie sera absent jusqu’à la lecture du verdict.
Entrée libre pour les adhérents, 8 € pour les non adhérents.