On entend de plus en plus parler de la théorie de l'effondrement (ou collapsologie) . Que met-on derrière ces termes, y-a-t-il réellement lieu de s'inquiéter ? De fait nous commençons à réaliser que la plupart des changements que nous observons sont irréversibles et durables. On ne peut donc plus parler de simple crise écologique, qui serait par essence temporaire avec l'espoir de pouvoir rétablir un bon état des choses. Difficile également de parler de transition écologique, comme s’il s’agissait d'un mouvement naturel et spontané qui nous mènerait vers une nouvelle planète plus équilibrée et plus verte. Alors vers quel monde se dirige-t-on ?
L'Université Populaire de Sallanches invite le mardi 28 janvier le conférencier Vincent Mignerot, essayiste et chercheur indépendant en Sciences Humaines, également fondateur de l'association ''Adastria'', (du grec ancien Adrasteia : « auquel on ne peut échapper »). Il nous dira si un effondrement global à court ou moyen terme de notre civilisation thermo-industrielle mondiale semble irrémédiable, et si, grâce une mobilisation citoyenne, il est encore possible d'espérer une adaptation aussi démocratique et éthique que possible dans un environnement déjà profondément transformé et instable.