La prison, tout d'abord lieu de la sanction, constitue un espace "autre", coupé de la scène sociale, dans une temporalité "autre", qui arrête et restreint tout mouvement de liberté.
Quelles conséquences cette rupture contre-nature dans un cadre coercitif ouvre-t-elle pour beaucoup de détenus ? Quand, pourquoi et comment se présente la nécessité d'une réponse spécifiquement psychique, auprès des femmes, des hommes et des adolescents incarcérés, en vue de leur (re)construction en humanité ?