Le bonheur est à la fois une vieille idée et une préoccupation nouvelle. En effet, affirmer qu’il est accessible à tous et peut devenir le but de chacun est assez nouveau. Quand on se demande quel est son prix, on peut y voir soit une question éthique et morale, soit une interrogation sur le contexte actuel où la marchandisation affecte tous les domaines de l’existence.
D’un côté on se demande si le bonheur a plus de prix que d’autres valeurs comme la justice, la générosité, l’amour… et d’un autre côté, si l’abondance, la richesse, toutes les propositions des marchands de rêve peuvent faire le bonheur.
On pourrait remettre en cause cette injonction à être heureux, omniprésente dans l’opinion et les médias, ce déferlement de solutions toutes prêtes mêlant santé, éducation, cosmétique, nutrition, méditation, management, politique… D’autant plus que la période récente, conjuguant épidémie, confinement, éloignement de certaines choses, a pu interroger nos façons de vivre.
Alors, comment allons-nous définir le bonheur, pour quel genre de vie ? Et jusqu’où cette préoccupation peut-elle aller pour orienter nos actions et nos relations au monde ? Jean-Henry CAUL-FUTY nous permettra d’aborder ces questions dans le cadre de ce Café philo.