Fin septembre, réunion de parents d’élèves : elle est là, la mère de Burt. Celle qu’on n’a pas vue depuis des années, celle qu’on aurait sans doute préféré ne pas revoir.
Le fils n’est plus dans l’établissement ; pourtant elle s’est invitée. Alors, comme le prof principal est en retard, elle se lève et parle.
En combat contre les mots, elle se raconte, raconte son fils, cet « enfant difficile ». Elle repart du début, du tout début, de la salle de cinéma où Burt fut conçu.
Tout commence là, quand une mère seule invente pour son fils le destin qu’elle n’a pas eu. Quand elle rêve pour lui d’Hollywood et le traîne sur les routes de France pour qu’il rencontre la gloire…
Grotesque, apparemment déphasée, elle nous fait rire, la mère de Burt !
Mais au fil de ce parcours clownesque, une vraie émotion se dévoile peu à peu.