Mêlant le fusain au tampon, Maxime Duveau construit des paysages inspirés de lieux américains : des villes, des paysages, des rues ou des maisons. Ses voyages à San Francisco ou Los Angeles ont enrichi son imaginaire aux tons noirs et blancs. Ainsi les œuvres de l’artiste proposent un réel voyage lyrique dans ce décor californien. Par la diversité des pratiques artistiques expérimentées sur grands formats, Maxime Duveau photographie des lieux baignés dans l’histoire du rock californien et influencés par les mythes hollywoodiens. Le dessin rend compte de la puissance mémorielle de certains lieux marqués par l’activité humaine et culturelle. L’artiste cherche « à reconstituer des sortes de synthèses un peu abstraites de ce que [qu’il a] vu » tout en travaillant le papier, le rendant presque vivant. Ainsi grattage, froissage et gommage font partie du processus de création. Le dessin chez Maxime Duveau est un palimpseste, constitué de successions et capable de tracer son propre historique tout comme les paysages que l’artiste redessine.(texte : l’ANGLE MJC La Roche sur Foron). Entrée libre |