LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ET NOUS
Qu’est-ce qui nous empêche d’en faire davantage ?
La prise de conscience des menaces qui pèsent sur l’avenir de l’humanité du fait du changement climatique est aujourd’hui largement partagée. Nous sommes d’ailleurs très nombreux à avoir le sentiment de “faire notre part”, en réduisant notre consommation d’énergie carbonée, en modifiant nos pratiques de consommation et en enfourchant un vélo de temps à autre…
Tout cela est indispensable et louable, mais nous place collectivement très loin du compte. Les rapports du GIEC comme les observations les plus récentes des
scientifiques confirment que nous nous éloignons jour après jour de l’objectif de
neutralité carbone en 2050. Plus grave, plusieurs « points de bascule » seront
bientôt franchis si cette trajectoire n’est pas modifiée rapidement.
Manifestement, il ne suffit donc pas d’avoir peur pour agir.
Pour quelles raisons refusons-nous – individuellement et collectivement – d’en faire davantage ?
Est-ce la peur qui nous paralyse ? Est-ce parce que nous estimons que c’est à
d’autres – les politiques, les riches, les Chinois… - de prendre leur part ? Est-ce
parce que nous ne pouvons objectivement rien faire de plus ? Est-ce par égoïsme ?
Est-ce parce que nous sommes convaincus que le pire est désormais certain et qu’il ne nous reste plus qu’une solution : « en profiter », pendant qu’il est encore temps ?
On en débat ce Jeudi 23 Mai, après un exposé d’une trentaine de minutes pour
susciter les réflexions.
Débat présenté et animé par Marc GINDRE, professeur de Sciences économiques et
sociales.