Mais on sent bien qu’une grande partie de la réponse est ailleurs, en particulier dans l’environnement dans lequel nous avons évolué depuis notre naissance et dont les avancées de l’épigénétique témoignent de l’importance.
Quelle place faut-il accorder aux talents, au travail ? Que démontrent les biographies de « ceux qui ne sont partis de rien » et des « transfuges de classe » dont on admire le « mérite » d’avoir brisé les chaînes qui les condamnaient à rester prisonnier d’un destin auquel ils ont échappé, parfois dans la douleur ?
Quelle place accorder au hasard, à la (mal)chance, à nos rencontres, à l’école pour comprendre ce que nous sommes devenus, pour identifier la « place » que l’on occupe ?
Est-on d’ailleurs bien certain de nous connaître et de pouvoir répondre à la question : qui suis-je ? quelle est ma place ?