Y a-t’il des choses que l’argent ne peut pas acheter ?
« Les enjeux moraux de la marchandisation du
monde »
Qu’est-ce qui rend dérangeante l’idée d’un marché des organes ?
Pourquoi ne pas rétribuer financièrement des élèves pour qu’ils aient de meilleures notes ?
Payer une « compensation carbone » rend-il acceptable
la pollution produite par le tourisme ?
Dans son ouvrage de 2008, Ce que l'argent ne saurait acheter, Michael Sandel, professeur de philosophie à Harvard, interroge les effets moraux et politiques de l’intrusion de la logique marchande dans la sphère de l’éthique, à partir d'analyses de cas précis.
Au-delà de la condamnation traditionnelle des effets corrupteurs de l'argent, l'auteur propose une véritable critique de la raison économique et des représentations morales qui la sous-tendent. Nous reviendrons sur ses analyses ainsi que sur celles d'autres auteurs (Georg Simmel et Hartmut Rosa), pour souligner l'ambivalence du pouvoir de l'argent, qui en mettant le monde à disposition semblent paradoxalement contribuer à le rendre indisponible.
Entrée libre.